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 Appartement 707, Tokyo

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Natsu
Chef satsubatsu
Natsu


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Feuille de personnage
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MessageSujet: Appartement 707, Tokyo   Appartement 707, Tokyo Icon_minitimeDim 24 Jan - 19:15

L'appartement 707. Le seul, l'unique. En tout cas sur la barre
d'immeuble, il n'y en avait pas d'autres. Pour cause, l'immeuble
n'avait pas 7 étages. Et il n'y avait que deux appartements par étage.
L'appartement portait donc le numéro 59.

En soit, ça n'avait
aucune espèce d'importance. D'autant que le numéro pivota doucement
pour laisser place à l'embrasure de la porte à présent ouverte. On
apercevait la cuisine, sur la gauche, le salon à droite. La patère,
droit devant, se couvrit d'un kimono sale, déchiré, inutile, et d'une
paire de sacs informes de tissu brulé.

Dans le salon, la
musique commençait à sonner doucement. Willy Deville au chant,
interprétant heart and soul de sa voix grave de vieux blues man
clopeur, laissait ensuite place à un Renaud à la voix aigrelette,
forçant les aigus. Pourquoi d'abord.

Quand la voix de Renaud
laissa place à celle de Neil Young pour Philadelphia, l'occupant se
leva, et ouvrant un tiroir, en sortit feuilles, tabac, marie-janne.

Tandis que la fumée s'élevait, dansante au rythme de mister crowley, la
voix d'Ozzy osborne faisait naitre dans un esprit embrumé des images
tourmentées.
Tandis qu'il partait se servir un verre, il décida d'opter pour quelque chose de plus fort que de l'eau.
La bouteille de J.D. se vidant dans un verre, sans glace garçon, se
posa sur la table et une fois refermée, fut l'objet de multiples
attentions, elle et ses formes généreuses, son habit à motifs fleuris,
son nom en lettre d'or . Puis ce fut le verre, et son contenu opalin,
puis son vide significatif qui décidèrent de demander un petit frère.

Les idées fusaient pourtant dans la tête de leur auteur. Il avait
milles choses à faire aujourd'hui, mais avait décidé de réfléchir à une
chose plus importante.

Sa défaite cuisante.
Zack Machin,
un arrancar. Puissant. Arrogant, vindicatif, provocateur, sûrement un
homosexuel refoulé, compte tenu de son envie express de montrer qu'il
avait une grosse lame...
Toujours est-il qu'il était puissant, et
que le buveur d'eau frelatée n'avait rien pu faire. Il n'avait même pas
eu le temps de sortir son Bankai, pas le temps d'utiliser sa vraie
puissance.

"Que veux dire: "vraie puissance", se disait-il.
T'en a pas d'autre que celle que t'as, tu fige l'air, et ça doit te
suffire pour te défendre. Certes, mais ça ne suffisait plus. Dans
d'autres temps, c'était magnifique, dérangeant, mais plus maintenant.
Un simple arrancar a passé le bouclier, combien d'autres à sa suite ?
Et tu comptes faire quoi, de toute façon ? Entraines-toi plus, apprends
à utiliser ta force. Après des siècles, l'apprendre seulement ? Alors
que je maitrise le bankai ?
- Que tu l'as, se répondit-il. Tu peux surement en faire plus. Personne n'a qu'une seule technique en bankai, tu es le seul.
- Elle est puissante. La défense ultime.
- Alors pourquoi es-tu vaincu ?"

Il ne su quoi se répondre. Il bu un dernier verre, un suivant pour la
route, et une bouteille pour le retour, avant de s'écrouler, ivre.

Son sommeil fut intense.
Plongé
dans un cauchemar peuplé de visages grimaçants, de créatures osseuses,
tous marchant dans un carnaval monochrome, laissant passer une
procession d'anges, marchant sur une route pavée d'or fin. Il les
suivait, à leur rythme, psalmodiant le même hymne, et pourtant
s'éloignait constamment d'eux, alors que la voie dorée devenait
distante, alors qu'il marchait pourtant dessus.
Alors que l'air
commençait à lui manquer, il s'éveilla en suffocant, comme respirant
pour la première fois. Il frotta ses yeux, les débarrassant des
pétéchies noirâtres qui entravaient son champ de vision, et se
rendormi, d'un sommeil léger, sonnant comme un In-A-Gadda-Da-Vida.A son réveil, Cry me a river égrenait tristement les secondes, plus
moqueur que jamais. Le crâne au point de rupture, il se décida pour un
café, ainsi qu'une bonne cigarette à la fenêtre de l'appartement.

Essayant de décoder les rêves dont il n'avait que des souvenirs
partiels, il essuya doucement sa table, décidant paresseusement de lire
pour le restant de la journée.
Il passa la matinée sur la Bhagavad ginta, laquelle lui donna envie de revoir la terre qu'il avait abandonnée.

Mort en pèlerinage hippie, il avait franchi le col de l'Himalaya, cherchant désespérément à atteindre shangri-la.
Il avait fini par la trouver. Ce n'était pas Shangri-la, ce n'était ni
en inde, ni au Tibet, mais l'endroit l'avait tant subjugué qu'il s'y
était installé.
En Indonésie, le temple de Borobudur, avait-il cru
comprendre. Un lieu de paix, de calme, stratifié, la colline modelée
par la pierre, la brise s'engouffrant dans les graciles dômes de pierre
Dans ce lieu de paix, il s'était permit de souffler. Pour la dernière fois.

A présent, le bruit de la circulation remplaçait le vent et le béton grossier, la pierre taillée avec patience et habileté.
Une pensée, une citation, revint à l'esprit d'Osamaru. De doris Mortan
: " Tant que vous ne vous serez pas réconcilié avec ce que vous êtes,
vous ne serez pas content de ce que vous avez."

Il était
troublé depuis quelques temps. Les combats s'étaient faits plus âpres,
plus nombreux, plus meurtriers au fil des ans, alors qu'il n'avait
souvent aucune raison de lever le sabre. Le paradoxe lui vrillait le
crâne. Il était un guerrier pacifiste qui combattait pour... Pourquoi,
justement.
Quand, pourquoi avait-il décidé de se battre ? Quelle en
était la raison ? La justice, la vengeance, l'amour ? Quelle qu'elle
aie été, elle avait disparu.
Et avec elle, ses principes. Il les
avait écarté pour une raison, et ces règles, son dogme personnel, il
l'avait transgressé. Se battre sans raisons.

C'était mal, se
disait-il. Mais il devait pouvoir faire sans. Sans se battre, en paix.
Ça déclencherait un tollé, mais il s'en savait capable. Faire stopper
les combats, comme les sabines des temps antiques !
Puis il revint
à la réalité. Contenir Zack, par exemple ? Contenir le capitaine de la
division 0 ? Empêcher le roi lui-même de frapper ? Et par quel miracle ?

Alors qu'il finissait de soigner ses blessures, superficielles en
majorité, il comprit ou était le problème. Ce n'était pas qu'ils soient
eux en guerre qui le gênait, mais qu'on l'ai fait rentrer lui, dans ces
combats. Il aurait voulu égoïstement qu'on le laisse en paix, lui, et
peu importe que le combat continue ailleurs.

Alors qu'il réfléchissait, approuvant peu à peu ses propres paroles, une décision commençait à s'enraciner dans son esprit...
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